Votre panier est vide.

Contacts

92 Adidogomé Rue Aruka, Lomé-TOGO

contact@contesdafrique.com

+228 90 59 91 21

Étiquette : ALKEBULAN

DECOUVERTE

Voyage au cœur des instruments musicaux traditionnels africains

Aimez-vous la musique ? Si oui, quel est votre instrument de musique favori ? J’entends déjà d’aucuns citer : le piano, la guitare, le violon ou même la harpe (pour les plus sophistiqués). S’il n’y a aucun mal à apprécier ces instruments (pour la grande majorité d’origine occidentale), je pense qu’il demeure tout de même important de connaître ceux de chez nous.

À présent, imaginez-vous assis sous un ciel étoilé, bercé par les sons enchanteurs d’instruments dont l’histoire remonte à des millénaires. De la Kora enchantée au Djembe vibrant, aujourd’hui chers lecteurs, je vous emmène à la découverte de 5 instruments musicaux traditionnels africains. Laissez-vous séduire par le rythme envoutant de chacun d’eux et plongeons ensemble dans la richesse musicale de notre continent.

Le Djembe : le tambour qui parle

Le djembé est originaire d’Afrique de l’Ouest, plus précisément de l’Empire Mandingue. On le retrouve aujourd’hui entre autres au Mali, au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire, en Guinée et au Sénégal.

Le Djembé est fait d’une pièce de bois massif, le fût (souvent en acajou ou en acacia) dont la forme de la caisse de résonance fait penser à un mortier ou encore à un calice. À l’origine, il était de la peau d’animaux sauvages tels que les gazelles ou les antilopes. Aujourd’hui cependant, la peau de chèvre est plus couramment utilisée dans la fabrication de cet instrument.

La Kora : les cordes célestes d’Afrique

On ne peut parler des instruments musicaux traditionnels africains sans citer la kora. C’est un instrument à cordes qui trouve lui aussi ses racines au Mali. Aujourd’hui, on le retrouve dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest dont la Gambie, le Sénégal, la Guinée, et la Guinée-Bissau.

Selon la légende, la toute première kora appartenait à une femme-génie qui résidait dans les grottes de Missirikoro, au Mali. Touché par les mélodies envoûtantes de l’instrument, Tiramakhan Traore, un illustre chef de guerre, s’en empara avec l’aide de ses fidèles compagnons de chasse, Waly Kelendjan et Djelimaly Oulé Diabaté. Une fois l’instrument volé, ils le confièrent à Djelimaly qui était le griot de l’équipe. La Kora fut ensuite transmise de père en fils et de génération en génération au Mali.

Le Balafon : l’instrument qui parle au passé

L’origine du terme « balafon » se trace jusqu’à l’expression malinké « bala fo », qui signifie « xylophone/parler », ou plus littéralement, « faire parler le xylophone ».

Le Royaume de Soundjata Keita a vu naitre une bonne partie des instruments musicaux traditionnels africains. Ainsi par exemple, l’existence du balafon dans la tradition musicale mandingue, est documentée depuis le XIVe siècle. On pense que cet instrument a vu le jour au sein du royaume de Sosso (XIIe siècle), situé sur le territoire du Mali actuel. Le balafon d’origine, connu sous le nom de Sosso Bala, existe toujours.

L’instrument occupe une place d’honneur dans l’hymne national du Sénégal, « Le Lion rouge », où on peut lire : « Pincez tous vos koras, frappez les balafons ». Le balafon est couramment joué lors de festivités, de mariages, de rites de passage, et d’autres événements significatifs, où il ajoute une touche de joie et de célébration. Sa sonorité unique résonne également dans les cérémonies religieuses, enrichissant ces moments d’une profondeur spirituelle.

La Mbira : petit instrument, grand esprit

Le mbira, aussi appelé kalimba, est un instrument de musique idiophone, de la famille des percussions. Originaire du Zimbabwe, il a une forme particulière. Les colons européens l’appelaient d’ailleurs le piano à pouces ou piano à doigts.

Auparavant, la mbira était essentiellement jouée à des rituels, mariages ou encore lors des rassemblements publics. Mais, depuis plusieurs décennies, la mbira connaît des usages plus contemporains. Selon Ambuya Nyati, une des plus grandes représentantes de la musique rituelle shona au Zimbabwe : « La mbira est comme votre Bible […] C’est notre façon de prier Dieu. C’est notre téléphone avec les ancêtres ».

L’Udu : l’écho de la terre mère

Le Nigéria est également connu pour sa richesse musicale. Dans notre découverte des instruments musicaux traditionnels africains, nous allons parler de l’Udu.

Originaire du Nigéria, l’Udu est un instrument de musique à percussion idiophone en forme de jarre. Fabriquée en terre cuite cet instrument peut être utilisé aussi bien dans des styles de musiques traditionnels ou plus modernes comme le jazz.

Nommé aussi Udu Drum, Potée africaine ou Botija, l’Udu est un cousin du Ghatam d’Inde. Etant une cruche d’eau avec un trou de plus, l’UDU était jouée par les femmes à des fins cérémonielles.

DECOUVERTESPIRITUALITE

Le mouvement rastafari : une religion ou un mode de vie ?

Une religion ou un mode de vie ? La question se pose depuis des décennies à propos du mouvement rastafari. Mais une chose est sûre : les rastas ont su imposer leur style unique et leurs convictions profondes dans le monde entier. Des dreadlocks aux couleurs de l’Éthiopie, en passant par le reggae et le cannabis, le rastafarisme est devenu un véritable phénomène culturel. Mais qu’est-ce qui anime vraiment ce mouvement ? Suivez-nous pour en découvrir les secrets et comprendre pourquoi il fascine autant.

L’histoire du mouvement rastafari

Le mouvement rastafari est un mouvement religieux et culturel qui a émergé en Jamaïque dans les années 1930. Cette même année, Haïlé Sélassié Ier, a été couronné roi d’Éthiopie. Les rastafaris ont considéré cet événement comme la réalisation d’une prophétie biblique. Une prophétie selon laquelle un roi noir, descendant du roi Salomon et de la reine de Saba, régnerait sur l’Éthiopie. C’est pourquoi les rastas considèrent l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié Ier, comme une figure messianique et divine. D’ailleurs, le mouvement tire son nom de Ras Tafari, le nom de couronnement de cet empereur.

mouvement rastafari - alkebulan - Haïlé Sélassié - Jamaïque - Ethiopie - rasta - rastafariHaile Selassie of Ethiopia

On devine alors aisément que l’Éthiopie est un pays important pour le mouvement. Marcus Garvey, un Jamaïcain qui a émigré à Harlem où il est devenu l’un des premiers leaders importants de la cause noire, a contribué à lancer le mouvement. Il a souvent fait référence à l’Éthiopie dans ses discours, en prônant le retour des Africains-Américains sur leur terre d’origine. Dans ses discours, il affirmait par exemple :

Laissons le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob exister pour la race qui croit au Dieu d’Isaac et de Jacob. Nous, les Noirs, croyons au Dieu d’Éthiopie, le Dieu éternel, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit, le Dieu de tous les âges. C’est le Dieu auquel nous croyons, et nous l’adorerons à travers les lunettes de l’Éthiopie.

Marcus Garvey

Bien que la culture rastafari soit marquée par diverses influences bibliques, ils remettent en question de nombreux passages. Ainsi, les premiers rastafaris étaient des membres de la classe ouvrière jamaïcaine, qui ont commencé à rejeter le christianisme colonial et à chercher une religion qui correspondait mieux à leur culture et à leur histoire. En ce sens, à la place de la Bible, ils utilisent le Kebra Nagast pour comprendre la sagesse de Salomon et de la reine de Saba. Au fil des années, le mouvement s’est développé et est devenu une force culturelle et politique majeure en Jamaïque et dans le monde entier.

Les rastafaris ont également joué un rôle important dans le développement du reggae, une musique qui exprime les valeurs et les croyances du mouvement. Des artistes tels que Bob Marley, Peter Tosh et Burning Spear ont popularisé la musique reggae. Ils ont contribué à faire connaître le mouvement rastafari dans le monde entier.

Les croyances de vie rasta

mouvement rastafari - alkebulan - Haïlé Sélassié - Jamaïque - Ethiopie - rasta - rastafari

Le mouvement rastafari est souvent associé à l’utilisation du cannabis et aux dreadlocks, mais c’est bien plus que cela. Les rastas ne se considèrent pas comme les membres d’une église organisée, mais plutôt comme une communauté spirituelle. La communauté a de plus été associé à des mouvements politiques et sociaux. C’est notamment le cas des mouvements pour les droits des Noirs et ceux de lutte contre l’oppression coloniale.

Les rastafaris prônent un mode de vie simple, proche de la nature et respectueux du corps et de l’environnement. Ils suivent un régime appelé Ital, qui est principalement végétarien ou végétalien/végane. Ils évitent aussi de manger des aliments qui ont été artificiellement préservés, aromatisés ou modifiés chimiquement, car cela peut nuire à leur corps. Ils considèrent la viande comme un “poison” qui peut causer l’agressivité, les famines, l’obésité et la plupart des maladies.

De même, selon les Rastafaris, le cannabis (ou « ganja ») est une plante sacrée qui favorise l’élévation de l’âme. Ils considèrent qu’il est sans danger et revendiquent de ce fait sa légalisation. Ils l’utilisent surtout pour ses effets, qu’ils estiment propices à la méditation. Les rastas se rassemblent lors de cérémonie mystique appelée “Les groundations” pendant lesquelles ils prient, chantent, jouent différentes percussions appelées “nyabinghi” et échangent des idées. Pour rappel, La musique nyabinghi est la véritable musique culturelle rasta, qui rappelle la tradition africaine.

DECOUVERTEHISTOIREPERSONNALITE

Bob Marley : le militantisme et l’engagement social à travers la musique

Bob Marley est une légende de la musique et une véritable icône culturelle ! Il a influencé des générations de fans à travers le monde avec son message de paix, d’amour 💗 et de justice sociale. Mais saviez-vous que son histoire est étroitement liée à l’Afrique ? En réalité, notre continent a profondément inspiré sa musique et ses valeurs. Aujourd’hui, à l’occasion de la commémoration de son décès, nous allons explorer le lien entre Bob Marley et l’Afrique.

Nous allons ensemble découvrir certaines de ses chansons les plus emblématiques tout en retraçant son parcours légendaire, jusqu’à sa mort tragique ☠. Alors, mettez-vous à l’aise et plongeons dans l’univers du “Roi du Reggae”.

Bob Marley : la musique comme moyen d’expression et de lutte pour l’égalité

Bob Marley - alkebulan - Afrique - Jamaïque - militantisme

Bob Marley nait en 1945 en Jamaïque, une île située dans les Caraïbes au sud de Cuba et à l’ouest d’Haïti. Il commence à jouer de la musique dès son plus jeune âge. En 1963, alors qu’il n’a que 18 ans, il forme le groupe The Wailers avec Peter Tosh et Bunny Wailer. Deux ans plus tard, en 1965, ils sortiront leur premier album qu’ils nommeront “The Wailing Wailers”. Le groupe rencontre son premier vrai succès local en Jamaïque et beaucoup d’autres suivent jusqu’en 1968. Mais à partir de 1973, le célèbre musicien entame une carrière solo.

Tout au long de sa vie, il aura écrit et enregistré de nombreuses chansons qui sont devenues des classiques, commeNo Woman No Cry“, “Get Up Stand Up“, “Redemption Song” et “One Love“. Il a connu une réussite phénoménale qui l’a propulsé au rang de musicien le plus célèbre du reggae. Le célèbre Reggae man a écoulé plus de 200 millions de disques dans le monde entier. Mais la musique de Bob Marley ne se limitait pas à divertir les gens. Il a aussi utilisé sa voix pour défendre les droits des opprimés et pour promouvoir l’unité et la paix dans le monde. Sa chanson “War“, qui contient des extraits d’un discours prononcé par l’empereur éthiopien Haile Selassie, est un exemple clair de son engagement en faveur de la justice et de l’égalité. Les paroles de cette chanson disent :

Jusqu’à ce que la couleur de la peau d’un homme ne soit plus significative que la couleur de ses yeux, partout sera la guerre.

En plus de son engagement social, Bob Marley était également connu pour son adhésion à la religion rastafari. Les rastafaris considèrent l’empereur éthiopien Haile Selassie comme leur messie. Ils célèbrent la culture africaine et la lutte contre l’oppression. Les paroles de nombreuses chansons de Bob Marley reflètent d’ailleurs cette philosophie. C’est le cas de la chanson “Africa Unite” où il affirme :

Unissez-vous pour le bénéfice de votre peuple, unissez-vous et faites-le pour le bénéfice de votre vie.

Sa mort : une perte tragique pour l’univers musical

Bob Marley - alkebulan - Afrique - Jamaïque - militantisme

En 1977, on lui diagnostique 5 métastases (cancers)😨 1 de la peau, 1 du poumon et 3 du cerveau 😣. Bien qu’il ait continué à travailler et à tourner malgré la maladie et les chimios, son état s’est rapidement détérioré. Il décédera quelques années plus tard, en 1981, à l’âge de 36 ans. Sa mort prématurée a été une énorme perte pour le monde entier, mais son héritage musical et son engagement pour la justice sociale continuent d’inspirer des gens à travers le monde.

Il est aujourd’hui reconnu comme l’homme qui a contribué à la popularisation mondiale de la musique jamaïcaine et du mouvement rastafari. Ses chansons ont marqué des générations de personnes et continuent d’être écoutées et appréciées aujourd’hui.

SOCIETE

Le colorisme : une forme subtile de racisme ?

Dérivé du racisme, le colorisme est un phénomène complexe qui se manifeste au sein de nombreuses sociétés à travers le monde. Il s’agit d’un système de préjugés et de discriminations fondé sur la couleur de peau (carnation). Les deux notions sont souvent associées, car elles sont toutes les deux liées à la hiérarchisation des races et à la perpétuation des stéréotypes raciaux.

Dans cet article, nous allons examiner la différence entre ces deux concepts, discuter des effets et des conséquences de leurs pratiques sur les populations qui les vivent au quotidien, ainsi que des approches de solutions.

Colorisme et racisme : comment les différencier ?

colorisme- racisme- alkebulan- afrique

Le colorisme et le racisme sont deux concepts différents. Même s’ils sont fréquemment confondus, ils peuvent tous deux causer des préjudices profonds aux personnes qui en sont victimes. Si le racisme se définit comme une discrimination basée sur l’origine ethnique ou raciale, le colorisme quant à lui se réfère spécifiquement à une discrimination basée sur les nuances de couleur de peau.

Ainsi, le colorisme est une forme de discrimination qui est basée sur la couleur de peau d’une personne, généralement dans un même groupe ethnique ou racial. Il peut par exemple conduire à une préférence pour les personnes ayant une peau plus claire, causant par la même occasion des torts aux personnes ayant des teints plus foncés. Le racisme, en revanche, est une forme de discrimination qui est basée sur l’origine ethnique ou raciale d’une personne. Le racisme peut conduire à une préférence pour les personnes d’une certaine origine ethnique ou raciale, ainsi qu’à des stéréotypes et préjugés négatifs envers les personnes d’autres origines.

Comment le colorisme s’observe-t-il en occident, en Asie et en Afrique ?

colorisme- racisme- alkebulan- afrique

En Occident, le colorisme peut être observé un peu partout, mais majoritairement dans les médias et l’industrie du divertissement. Même si des efforts sont faits pour de plus en plus intégrer des modèles ayant des carnations plus foncées, le constat est que les acteurs, mannequins et autres personnalités ayant une peau plus claire sont souvent privilégiés. Les peaux blanches ou claires étant considérés comme plus attractives créent une pression sociale sur les personnes ayant des teints noirs ou plus foncés. Sarah, jeune femme de 28 ans d’origine franco-camerounaise, donne son témoignage :

« Quand j’étais plus jeune, je pensais être forcément plus moche que ma petite sœur, car elle a une peau plus claire que la mienne. Certains de nos amis en commun me disaient que c’était dommage que je ne sois pas aussi claire qu’elle, car j’aurais l’air plus gentille et moins agressive »,

Mademoiselle.com

S’agissant du racisme, en Occident, ce dernier peut prendre de nombreuses formes, allant des insultes racistes à la discrimination en matière d’emploi et de logement. Les minorités ethniques et raciales sont bien souvent confrontées à des préjugés négatifs dans leur vie quotidienne, ce qui peut affecter leur bien-être et leur santé mentale.

En Afrique, le colorisme tire sa source de la colonisation qui a conduit à une préférence prononcée pour les teints clairs. Cette discrimination conduit à une pression sociale pour se blanchir la peau, rendant les produits dépigmentant très populaires malgré les risques pour la santé associés à leur utilisation.

Quels en sont les conséquences ?

Le colorisme et le racisme peuvent avoir des effets néfastes sur les personnes qui les subissent. Le colorisme peut en effet conduire à une faible estime de soi, à des discriminations sur le lieu de travail… Les personnes victimes de cette forme de discrimination peuvent voir leur santé mentale affectée, en particulier les jeunes, qui subissent une pression intense pour satisfaire aux normes de beauté en vigueur. Dans certains cas, le colorisme peut conduire à une violence physique, comme les attaques à l’acide contre les femmes à la peau foncée dans certains pays, ou les brimades et les insultes dans les écoles.

En conclusion…

colorisme- racisme- alkebulan- afrique

Toutes les couleurs de peau sont belles et méritent d’être valorisées et traitées avec respect. Le colorisme tout comme le racisme peut avoir des conséquences graves sur les victimes, tant sur le plan émotionnel que physique. Il est donc important de sensibiliser le plus grand nombre à ce problème et de promouvoir la diversité et l’inclusion pour lutter contre cette forme de discrimination.

DECOUVERTEHISTOIRE

Alkebulan véritable nom de l’Afrique ?

Diam maecenas sed enim ut sem. Aliquet enim tortor at auctor urna. Quam pellentesque nec nam aliquam sem et tortor consequat. Facilisi morbi tempus iaculis urna id volutpat lacus laoreet non.

error: Contenu protégé!!